samedi 30 juillet 2016

Jericoacoara....Jeri quoi ???

Jericoacoara...Un nom bizarre pour un lieu magique...


Après les Lençois, nous avons traversé le Delta du fleuve Parnaiba, seul delta sur le continent américain puis quelques jours à Barra Grande, plage idéale pour le kite-surf. Puis c’est à bord d’un 4X4 qu’on rejoint Jericoacoara et c’est parti pour 3h30 - 4h de trajet. Un peu de route en macadam, une traversée en bac, et « enfin » la dernière partie qui s’appelle « la route des émotions »…C’est pas faux car on traverse des dunes de sable fin, des parties de végétation avec des cocotiers et des anacardiers, une forêt de mangrove sur la plage.. Une petite halte au bord d’un lac au milieu des dunes où vous pouvez manger les pieds dans l’eau sous une mini-paillotte, aller digérer les langoustes dans un hamac dans l’eau…bref une vraie carte postale…On reprend le 4x4 pour les derniers kilomètres pour enfin arriver à Jericoacoara… Fin de notre périple de cet été…

Jericoacoara, Jeri ( se lit “Jéri”) pour les intimes...une ambiance unique...

Pour faire rapide côté histoire-géo, Jericoacoara est une municipalité brésilienne de l'État du Ceará, située à environ 300 km de la capitale de l'État, Fortaleza. Ces fameux 300 km ne se font pas aussi facilement car je vous vois déjà vous dire, 300km, 100km/h, fastoche, un petit 3h....Non, non...Il faut compter 8h en buggy en passant par les plages, 4h30-5h par la route...Et oui, que ce soit par l’ouest ou par l’est, Jéri, ça se mérite !!!





Plan de la ville qui permet de bien comprendre son orientation particulière


Jusqu'à 1985, Jericoacoara était un simple village de pêcheurs caché au sein d'immenses dunes en incessants déplacements, entre océan et lagune connus de quelques routards et aventuriers. Depuis cette date, le tourisme s'est développé mais juste ce qu’il faut. C’est en gros 5 rues, une place donc pas de risque de se perdre !!!
Le Washington Post a classé en 1994 Jericoacoara comme faisant partie des dix plus belles plages du monde. La région a été transformée en parc naturel en 2002. Depuis 2011 la circulation est interdite dans le village pour les voitures qui ne sont pas du village.
Heureusement, grâce à l’accès relativement difficile, Jeri a su conservé son charme. Le village est bordé de cocotiers. Pas d’immeuble ici, ni de route asphaltée. Les quelques rues sablonneuses du village sont bordées d’échoppes, de restaurants et de pousadas (équivalent d’auberges).

Le nom de Jericoacoara : certains disent qu’il vient du tupi-guarani (langue indigène) qui signifie « le trou de la tortue ». D’autres, la majorité, préfèrent l’histoire de la petite colline non loin de Jeri qui, vue de la mer, ressemble à un « crocodile couché séchant au soleil »…

Jeri, c’est une ambiance unique, différente le jour et la nuit…

Le jour, c’est plage, balade à pied ou à cheval le long des kilomètres de plage, excursion en buggy dans les alentours mais aussi un paradis pour la planche à voile, le paddle, le kite-surf….
La mer y est bien transparente malgré les marées contrairement au littoral à proximité des Lençois.

La fin d’après-midi, la population migre vers la grande dune pour admirer le coucher du soleil.
..Et oui, car la plupart des villes en bord de mer, de part leur orientation géographique offriront le lever du soleil mais pas le coucher. Or, Jericoacoara est orienté à l’ouest. Cette fameuse grande dune s’appelle d’ailleurs “dune du coucher de soleil”, ils ne se sont pas beaucoup cassé la tête sur ce coup-là !!! Les chanceux apercevront, l'espace d'une milliseconde, un éclair vert juste au moment où le bord supérieur du disque solaire effleure l'horizon. Cette dune est l'un des rares lieux de la Terre où il est possible de voir le fugace rayon émeraude. Beau moment d’émotion quand les gens applaudissent au moment où le soleil disparait de l’horizon...

Vue de l'autre côté de la dune du coucher du soleil 






Il est temps alors de redescendre de la dune pour regagner la plage pour assister à une démonstration de Capoeira. Il y a tout, le rythme envoutant de la musique de la Capoeira avec ses instruments traditionnels, la lumière post-coucher du soleil, les acrobaties des capoeiristes, les leçons de moral,de paix et de respect de celui qui mène la démonstration car la Capoeira est considéré comme un art martial. Je n’en dis pas plus car j’ai bien envie de vous faire un billet spécial Capoeira...
 
La nuit tombée, pousadas (auberges) et petits restaurants (en grand nombre et fort sympathiques) allument à l'extérieur bougies et lampes à l'huile. L'électricité est dans les maisons mais pas dans les rues et ruelles du village. Les lignes à haute tension sont enterrées sous terre de façon à préserver la lumière naturelle de la lune et des étoiles dans le ciel. Il n’est pas rare de tomber sur un spectacle de jongleurs de feu...
Le plus drôle reste l’intersection de la rue principale avec la plage où des charriots-bars prennent place le soir. Alignés les uns à côté des autres, ils vous proposent tous les cocktails possibles, avec ou sans alcool, la grand classique restant la caipirinha !!!



Charriot-bars alignés

Allez, petit brief sur la caipi : en Europe, on connait la traditionnelle citron-cachaça (alcool de canne à sucre distillé différemment du rhum mais proche en goût). Ici, vous trouverez la traditionnelle mais aussi déclinée à base de vodka (ça s’appelle alors une caipiroska) ou à base de saké. Le citron peut être remplacé par plein d’autres fruits : fraise, kiwi, fruit de la passion ...
Acidulée et sucrée, c’est une dangereuse gourmandise qui peut très vite faire tourner la tête. Comme on dit au Brésil : “la Caipi, c’est comme les seins, une ce n’est pas assez, trois, c’est trop” !!!

L’ambiance unique de Jeri est dûe aussi au fait que les rues sont en sable, vous passez vos journées à pied nu ou en tong, que le mot “stress” n’est pas arrivé ici.  Au niveau population, c’est un doux mélange de locaux, de hippis, de surfeurs et de touristes...

Bref, vous aurez compris, on a adoré Jeri pour ses paysages, pour son climat mais principalement pour son ambiance....
2 souhaits : y revenir un jour et surtout : pourvu qu’ils aient l’intelligence de limiter le tourisme pour garder ce charme...

Pour nous, fin des vacances...Retour à Sao Paulo...Ecole mardi pour les enfants...




 
Pause au bord d'une lagune





Un nouveau concept : pas de menus écrit, un simple plateau où vous choisissez votre repas










Retour des pêcheurs tôt le matin, leur prise proposée en grillade le midi sur la plage...



 Rue principale !!!




Place principale...Tôt le matin sans personne car le soir, c'est rempli de monde




Même l'arbre a mis ses habits hippy !!!

dimanche 24 juillet 2016

Les Lençois Maranhenses, ça vous dit ?


Coucou à tous,

Mois de juillet = vacances pour les petits français du lycée Pasteur de Sao Paulo...
Après une courte pause en Sicile, direction les Lençois Maranhenses...
Jamais entendu parler ? pas de panique, moi non plus. Jamais entendu parler de cet endroit avant d’arriver au Brésil où on vous dit que c’est l’une des plus belles choses à voir...Comme d’hab, Tata Virginie se jette sur Google, regarde les photos et son cerveau lui dit  : “ hum, ça a l’air fort biau,vite, vite, on réserve” !!!
Après quelques recherches, il s’avère que le mois de juillet est le meilleur mois pour visiter ce site. Du coup, hop, voyage réservé...

Il va juste vous falloir vous souvenir d’un schéma vu en classe élémentaire : nappe d’eau-soleil-vent-évaporation...Ca vous parle ?
Côté géographie, on parle du Parc National des Lençois Maranhenses, ça se situe dans le Nord-Est du Brésil proche de Sao Luis dans l’état du Maranhão.
Pour les situer dans le Brésil



A gauche en jaune, les Grands Lençois
A droite , les Petits Lençois
Au centre, le Rio Preguiças



Situé sur la route des vents d’est, ce site est un site unique au monde : “désert” de sable blanc avec lacs d’eau douce. En fait, plus à l’est, il y a le delta du fleuve Parnaiba qui ramène du sable vers l’oécan Atlantique, les vents d’est ramènent alors le sable, le plus fin arrivant jusqu’aux Lençois et formant les dunes. Dans cette partie du Brésil, il y a 2 saisons, la saison des pluies de décembre à juin qui permet de remplir les creux formés entre les dunes, la couche d’argile en dessous fait que l’eau reste dans ces lacs. Puis le soleil fait évaporer l’eau et assèche du coup ces lacs le reste de l’année. L’appellation “désert” n’est pas juste car il y a un niveau de précipitations qui ne permet pas cette appellation, il s’agit plutôt d’un banc de sable.




Le Parc a une superficie de 155 000 hectares, équivalent en superficie environ à la ville de Sao Paulo. Il y a les Grands Lençois et les Petits Lençois séparés par le fleuve appelé Rio Préguiças.

L’impression dans les Lençois, grands ou petits, est une impression surréaliste, un truc pas réel, un décor imaginé par un artiste. C’est un paysage de toute beauté avec des dunes d’un sable très blanc alternant avec des lacs d’eau douce à perte de vue. C’est aussi une sensation de silence au niveau sonore, de calme intense car l’impression d’être seuls au monde, sans oublier la douceur extrême du sable. Le plus surprenant ( et je n’ai pas l’explication), c’est que hors des Lençois, dans les sentiers pour y arriver en 4X4, le sable est brûlant, impossible de marcher à pied nu alors que quand vous pouvez marcher dans les dunes, il n’est jamais brûlant et vous passez la journée à pied nu à savourer la douceur du sable...
Il faut simplement savoir que l’accès se fait uniquement par 4X4 par des sentiers de sable et il vaut mieux avoir les lombaires en bon état car ça secoue, ça saute dans tous les sens ou par bateau. Le reste ne se fait qu’à pied.
Le midi, pause déjeuner chez un local avec une petite pause sieste dans des hamacs où le vent vous rafraichit gentiment et vous êtes bercés par le bruit du vent dans les quelques cocotiers. En fin d’après-midi, tout le monde se retrouve en haut d’une dune pour attendre le coucher du soleil. Autant vous dire que c’est magique de voir le soleil se coucher sur cette immensité de dunes d’un blanc immaculé.
Pour apprécier encore plus la beauté du site, on l’a survolé avec un petit coucou de 6 places. Je ne suis pas fan de quitter le plancher des vaches dans ce genre d'appareil mais là, je reconnais, ça valait vraiment le coup...
Notre découverte des Lençois s’est poursuivi dans un village de pêcheurs coincé entre fleuve et mer, village destiné à disparaitre un jour ou l’autre car la mer gagne chaque année du terrain. Atins, ce village où la vie s’écoule en parfaite harmonie avec l’écosystème ambiant, est juste à l’opposé de notre quotidien, les rues ne sont faites que de sable, 2 points de connexion à la 3G dans le village, déplacements en quad, 4X4 ou encore à dos d’âne, bref, dépaysement total...

A ceux qui ont envie un jour de découvrir ce pays qui a la taille d’un continent, les Lençois sont à voir absolument et sans trop attendre. En effet, en discutant avec différentes personnes, le changement climatique se ressent particulièrement, la quantité de pluie étant plus faible, il est facile d’imaginer qu’à terme, ce site pourrait disparaitre en restant toujours à sec.

Comme c’est très difficile de décrire la beauté de ce paysage avec de simples mots, je vous mets donc quelques photos pour vous rendre compte...




toto

J'ai juste laissé le personnage en bas à gauche de la photo pour vous rendre compte de la taille


 Vue d'avion avec le fleuve au premier plan, les Lençois qui s'étirent au second plan



 Vue d'avion



 Les Petits Lençois avec un sable déjà moins blanc


Un cocotier perdu au milieu des Petits Lençois


Village d'Atins 

Coucher de soleil sur la plage d'Atins


 Monsieur Capucin

Madame Capucin et son bébé lors d'une pause au bord du fleuve (d'où végétation) et à l'entrée des Petits Lençois

Vue panoramique des Grands Lençois

J’espère vous avoir fait rêver quelques instants, vous avoir offert une pause de douceur dans ce monde de bruts et de barbares.

mercredi 27 avril 2016

Argentina !

Coucou à tous

Malgré une actualité politique mouvementée au Brésil, la vie s’écoule tranquillement pour nous. Comme en France, nous avons 2 semaines de vacances de Pâques. Giovanni étant en déplacement, je propose un programme sympathique aux enfants : un Resort au bord d’une plage, formule all-inclusive, avec un programme sports-activités-transat…J’étais sûre de mon coup ! Je voyais déjà le petit transat au bord de la piscine qui m’attendait, voir déjà le petit verre de caipi sur la table à côté du transat…Et bien, je me suis pris un refus net et clair…

- « Mais, maman, nous, on veut découvrir des nouveaux endroits »

- Mon cerveau voit d’un seul coup le transat, le bon livre s’envoler…Grrrrrr

- Ma réponse de maman toujours positive avec une touche d’hypocrisie : « et bien découvrons mes chéris, quel plaisir ! »

Et voilà comment à la place d’une belle plage, d’un transat et d’un bon livre, mon cerveau s’est retrouvé à devoir parler espagnol ! Direction Buenos Aires avec en prime une journée en Uruguay…

Je contacte ma copine Barbara mariée à un Buenos aérien ( en réalité, on parle de portégnes = « habitant du port »), qui me fait la liste des choses à faire, à voir…



Petite présentation rapide :

Buenos Aires : capitale de l’Argentine, 2ème ville d’Amérique du Sud ( Buenos Aires comprend à  peu près 3 millions d’habitants, 13 millions dans le grand Buenos Aires soit un tiers de la population du pays)
Argentine : L'Argentine est longue de 3 700 kilomètres du nord au sud et de 1 400 kilomètres de l'est à l'ouest, environ 4 fois plus grande que la France
 Drapeau de l'Argentine

Uruguay : environ 4 fois plus petit que la France, n’a des frontières qu’avec l’Argentine à l’ouest et avec le Brésil au nord, sa capitale est Montevideo qui compte 1,5 millions d’habitants. Je vais passer très vite sur la journée en Uruguay car pluie quasi toute la journée, obligé d'acheter de magnifiques ponchos jaunes en plastique ( dont vous n'aurez aucune photo, il y a censure !!!! )

Drapeau de l'Uruguay

La première impression en arrivant à Buenos Aires en provenance du Brésil est sûrement très différente de l’impression de quelqu’un qui arrive d’Europe…Ce n’est pas pour rien que BA est aussi appelé le « Paris d’Amérique du Sud »…C’est une ville très différente de Sao Paulo ou Rio…On a la drôle d’impression d’être en Europe tout en sachant que ce n’est pas l’Europe…


* La boca

Le quartier le plus touristique de BA reste incontestablement le quartier de la Boca qui n’a rien d’européen pour le coup.
L’histoire de ce quartier est vraiment très intéressante :  « La Bouche », quartier hétéroclite du sud de Buenos Aires, doit son nom à sa situation, à l'embouchure du Riachuelo. Les ouvriers d'origine italienne qui s'installèrent autour du port au milieu du XIXe siècle laissèrent une empreinte indélébile. En décorant les façades de leur maison de tôle avec des restes de peinture pour bateau, ils donnèrent naissance à El Caminito, une rue pittoresque et colorée, et, avec leurs voisins espagnols, africains et gauchos, ils inventèrent le tango. Ces ouvriers italiens y sont tellement nombreux qu’en 1882 après une grève générale, le quartier proclame une sécession avec le reste de l’Argentine ! Il fallait oser quand même! Le régime argentin réprima très durement cette audace et le président argentin lui-même retira le drapeau génois qui avait été posé par les révolutionnaires. Le quartier revendique son indépendance : le visiteur est accueilli par des panneaux « Bienvenidos a la Republica de la Boca » (Bienvenus à la République de la Boca).





* Stade de football : la Bombonera
Le stade mythique de Boca Juniors, surnommé « la Bombonera » pour sa forme de boîte de bonbon, peut valoir le détour un jour de match pour observer la foule des (jusqu’à 50 000 !) supporters déchaînés, chantant et insultant l’adversaire – un cours accéléré de lunfardo, argot local. C’est surprenant de voir ce stade en pleine ville avec des petites rues autour, avec de nombreuses maisons aux couleurs bleu et jaune ! Et c’est donc ici, dans ce jardin que la légende est née avec EL DIEGO, l’enfant des quartiers pauvres, l’enfant de Boca, l’enfant de toute une nation. Ici il est chez lui. Il a bien sûr joué pour ce club et a maintenant une loge permanente dans le stade où il est toujours ovationné comme au premier jour.



Avant
Après !!!
* Avenida 9 de Julio (juillet en français)
Avenue appelée ainsi en l’honneur de l’indépendance de l’Argentine en 1816. Pourquoi je vous parle de cette avenue ? Car c’est l’avenue la plus large du monde !
Petit comparatif avec les Champs-Elysées
                          Avenida 9 de Julio                    Champs Elysées :

Nombre                     14 voies                                    8 voies
Longueur                   4km                                          2km
Largeur                     140m                                        70m
140m = 32 coccinelles mises bout à bout !!!


Avenida avec une petite grève de taxis contre Uber ! 


* La guerre des Malouines

Sur l’une des places principales de BA, il y a un mémorial des victimes de la guerre des Malouines. Petit rappel historique version accélérée : un conflit qui a opposé l'Argentine au Royaume-Uni dans les îles Malouines. Il commence le 2 avril 1982 avec le débarquement de l'armée argentine. Il se termine le 14 juin 1982 par un cessez-le-feu. Il se conclut sur une victoire britannique qui permet au Royaume-Uni d'affirmer sa souveraineté sur ces territoires et permet à Margaret Thatcher en 1983 et se conclut par la chute de la junte militaire en Argentine pour évoluer vers une démocratie.
Malgré trois décennies passées et les tentatives répétées de pacification du conflit, les Nations Unies considèrent toujours les archipels comme des territoires dont la souveraineté n'a pu être départagée entre l'Argentine et le Royaume-Uni.



* Mafalda

Un peu de légereté avec Mafalda qui est une petite fille, personnage principal d'une bande dessinnée argentine de Quino publié de 1964 à 1973. Comme son auteur, Mafalda est argentine, elle est issue de la classe moyenne. Mafalda est très populaire en Amérique latine, en Europe et au Québec. Bande dessinée à caractère plutôt politique (son éditeur, Julián Delgado est mort sous la torture), Mafalda se démarque toutefois par un trait d'humour extrêmement subtil, propre à Quino. De plus, la fillette est entourée de plusieurs personnages, très caricaturaux et de points de vue très opposés sur le monde en général. Parmi eux, certains sont incontournables, comme Manolito, le garçon le plus capitaliste de toute l'Argentine, ou encore Susanita, la gamine se voulant indépendante, mais totalement soumise à son futur mari et à ses futurs enfants.



* Abapuru de Tarsila do Amaral
Abaporu est un tableau très célèbre qu’on pourrait comparer à la Joconde pour le Brésil. Œuvre de l’artiste brésilienne Tarsila do Amaral, achetée 2,5 millions de dollars par un collectionneur argentin en 1995, raison pour laquelle ce tableau se trouve désormais à Buenos Aires. La loi brésilienne en matière d’achat et vente d’œuvre d’art ayant changé, ceci ne pourrait plus se passer et Abapuru ne se trouverait pas à Buenos Aires !



J’espère que ça vous a donné envie de découvrir cette ville. Nous avons adoré l’ambiance de cette ville, la possibilité de prendre un café en terrasse, de flâner tranquillement, chose anodine pour un européen, et d’autant plus apprécié quand on habite Sao Paulo…


Fleur d'acier, symbole nouveau de Buenos Aires, fleur qui s'ouvre et se ferme au long du jour, les pétales mesurant environ 20 mètres


Le "Paris"   d'Amérique du Sud ! 



 A bientôt pour de nouvelles aventures…