mardi 13 octobre 2015

Escapade amazonienne....

Coucou à tous
 
Je sais que cela fait bien longtemps que je n’avais pas écrit de billet d’humeur sur le blog, la vie quotidienne étant bien remplie par des activités diverses et variées. Mais ce billet peut compter double par sa longueur ! Heureusement, nous voilà aux vacances scolaires équivalentes aux vacances de la Toussaint en France.

La question : quelle partie du Brésil découvrir ? Hum hum…..Et si j’emmenais ma petite famille en Amazonie ? Allez, chiche !!! Et nous voilà donc embarqués pour des vacances…comment vous dire ? ….juste à l’opposé de notre quotidien ! Vous allez vite comprendre pourquoi !!! Déjà pas d’internet et pas de téléphone dans la jungle…mais ça, je ne l’avais
pas dit aux enfants !!!

Comme d’habitude une présentation rapide pour que vous soyez désormais incollable sur le sujet : la forêt amazonienne est une forêt équatoriale avec une superficie de 5 500 000 km2, soit près de dix fois la taille de la France, il s'agit de la plus grande forêt du monde. La forêt amazonienne s'étend sur neuf pays, essentiellement au Brésil (près des 2/3) le tiers restant se partage entre le Pérou, la Colombie, et, dans une moindre mesure, l'Equateur, le Venezuela, le Surinam, la Guyane, la Bolivie et la France (département de la Guyane française).



 
On a commencé la découverte par la ville de Belém, on n’a pas trop aimé, pas grand-chose d’intéressant à raconter, sauf peut être la visite du jardin botanique et une anecdote : c’est la seule ville où il est possible d’avoir dans son contrat d’assurance voiture une clause assurant votre véhicule contre la chute des mangues, véridique ! En terme de probabilité, celle d'être atteint par un fruit en chute libre est plus grande que l'éventualité de faire l'objet d'une agression, c'est peu dire surtout au Brésil !!!
 
Puis direction l’île de Marajó : équivalente en taille à la Suisse, située dans le delta de l'Amazone et du rio Tocantins, considérée comme la plus grande île du monde entourée d'eau douce et plus grande île deltaïque du monde, situé à 3 heures de bateau de Belém.
Marajó signifie le bouclier de l'océan en langue amérindienne. L'histoire que les dieux l'ont placée à l'entrée de l'Amazone pour protéger le fleuve des caprices de la mer. Elle était autrefois habitée par les Indiens Marajoara, une civilisation mystérieuse de la nation Aruas à la réputation terrifiante. Personne ne sait vraiment comment ils sont arrivés ici.
L’île est colonisée par les buffles. On raconte qu'ils descendent de bovins arrivés à la nage après le naufrage d'un navire français se dirigeant vers la Guyanne. L'animal, croisé avec le zébu, est devenu l'emblème de l'île, qui possède même une police montée unique au monde. On a bien sûr eu droit à une ballade chacun sur un buffle !
Les paysages y sont très sympas notamment la mangrove à marée basse, des plages désertes au bord du fleuve large de 35km de large (oui, oui vous avez bien lu !!! ), donnant vraiment l’impression d’être au bord de mer, baignade possible en faisant bien attention aux raies.
 
C'est parti pour une petite promenade en buffle...

Coucher de soleil à Marajo

Envol d'ibis rouges


Festival de couleurs

Plage en face du Rio à marée basse


Mangrove à marée basse

Sentier dans la mangrove avec passage obligé dans un arbre ! 

Végétation au bord d'un petit fleuve

Carlos Amaral, céramiste et dernier indien Aruas (selon lui !!!)

Puis Manaus pour le vrai début de l’aventure amazonienne. 1er trajet en bateau en passant par « la rencontre des eaux », phénomène naturel très surprenant : 2 fleuves qui se rencontrent, l’un le rio Negro à l’eau noire, l’autre, le rio Solimões à l’eau ocre avec une séparation nette. C'est en ce point que le fleuve prend le nom d'Amazone. Le lieu est déjà remarquable par la largeur des deux affluents : près de 3 km chacun, et même 10 km plus en amont pour le rio Negro. Mais c'est surtout par le fait que les eaux des deux affluents de teintes très contrastées s'écoulent sans se mélanger pendant des dizaines de kilomètres, comme deux fleuves coulant côte-à-côte dans le même lit. Le phénomène est dû aux différences de température, vitesse et densité des eaux des deux rivières : le rio Negro coule à 2–3 km/h avec une eau acide (pH=5,5) à une température de 28-30 °C, alors que celles du rio Solimões coulent à 4–8 km/h avec une eau neutre (pH=7) à une température de 20-22 °C d’où des poissons différents dans chacun ! Très très surprenant …

La rencontre des Eaux vue du ciel

La rencontre des Eaux vue du bateau
 
Après ce premier trajet en bateau, on embarque dans un combi Volkswagen (fan du dessin animé Scoobidoo, c’était mon rêve secret depuis très longtemps !!! ) sur l’autoroute transamazonienne qui n’a que le nom d’autoroute puisque c’est plutôt une piste de 2300 km qui relie Manaus à Porto-Velho. Enfin, dernière étape en pirogue pour rejoindre notre lodge. A peine arrivés, on ressent une ambiance particulière. Pour ma part, la sensation un peu angoissante de se trouver loin de tout, au milieu de la forêt amazonienne. Je pense que c’est l’instinct maternel qui me dit : « Et si…. »


Pirogue pour accéder au Lodge




Le soir même, promenade en pirogue à la découverte des animaux nocturnes. Aucune photo ne pourra décrire ça : la pirogue évoluant dans le noir quasi absolu, le Rio Tupana tel un vrai miroir et 2 lampes torche à la recherche des yeux des caïmans qui brillent la nuit à la surface de l’eau et le bruit des animaux de la nuit nous entourant de toute part… Inoubliable…
Le lendemain matin, promenade dans la forêt avec 2 guides avec chacun, une très longue machette ! Explication des différentes sortes d’arbres et plantes médicinaux, on a pu goûté des latex ou des laits qui sortent des arbres, certains anti-grippe, d’autres anti-diarrhée ou encore anti-malaria ! Puis le guide s’arrête devant le bas d’un arbre où il y a un trou…Je le sens mal….et les 2 guides s’amusent (je vous assure qu’il n’y avait qu’eux qui trouvaient ça amusant….) à faire sortir une gentille petite araignée appelée « araignée-singe » d’une quinzaine de cm…  « Bon, euh, je fais la photo rapido et on peut se casser vite fait??? !!! »



Retour au lodge où le guide nous propose un plongeon dans le rio Tupana…Euh dans le truc couleur thé trop infusé truffé de caïmans, piranhas et autres trucs qu’on ne sait pas ? Il faut dire qu’on a eu très très chaud dans la jungle car pas un brin de vent, une chape de chaleur et 100% d’humidité…Et puis, après tout, le guide plonge, du coup, nous aussi !!! Sauf que l’après-midi, en reprenant la pirogue, un joli serpent a pointé son adorable petite tête juste là où on avait plongé le matin…Je déteste ces machins-là ….Mon cerveau ne connait plus qu’alors un seul mot : « douche, douche, douche !!! Baignade dans rio : même pas en rêve »
 
On a pu se promener dans les Igapos, ce sont des forêts qui restent marécageuses après le retrait des eaux de crue où on évolue en pirogue en ramant, zone propice à la pêche où Marcelo, notre guide indigène, a pêché 2 beaux poissons avec une technique qui je n’avais jamais vu : avec un arc et un harpon fabriqué par lui-même. On a adoré Marcelo, un jeune homme de 28 ans très gentil, qui n’a jamais été à l’école, qui a grandi au milieu de la forêt avec son père et qui connait tout sur les arbres, les animaux, sur les remèdes naturels…


Paysages dans les Igapos

Coucher de soleil dans les Igapos

 Marcelo , notre guide indigène et sa première prise

2ème prise du jour et hop dans l'assiette à midi !!!

On a aussi visité un habitat typique des caboclos au bord du rio. Les caboclos sont les métis descendant d'Européens blancs et d'Amérindiens. Ils forment de nos jours la population la plus importante du bassin amazonien. Autant vous dire que c’est une habitation plus que rudimentaire car pas d’électricité (donc pas de frigo, une caisse en polystyrène avec des glaçons pour maintenir des aliments au frais….oups….), seul un groupe électrogène si besoin, pas d’eau courante mais le fleuve comme source d’eau et un puit, un hamac dans la chambre pour dormir en hauteur à cause des insectes rampants et serpents, un chien pour prévenir de l’éventuelle attaque par un jaguar, des poules pour avoir des œufs, le fleuve pour pêcher, la jungle pour chasser et une pirogue pour rejoindre la ville et y faire les achats nécessaires. Le Senhor Parà, ce caboclo de 67 ans nous a accueilli à bras ouvert, trop content d’avoir une visite pour rompre son quotidien solitaire, il nous a tout expliqué et nous a même offert un ananas qu’il venait de couper…Une rencontre humaine comme on les aime au Brésil…ces gens qui n’ont quasiment rien mais le cœur sur la main….

 Habitat typique d'un Caboclo

Senhor Parà et l'ananas qu'il nous a donné, délicieux !


Puis dernière étape de notre périple amazonien : la nuit dans la jungle...
Mon cerveau : « ça ne va pas non… moi je reste au lodge avec le ventilo la nuit, la douche et un vrai lit »
Moi à mon cerveau : « pfitttttt trouillard…. » …Mais pour dire la vérité, je flippais complètement à l’idée de dormir dans la jungle en Amazonie avec toutes les bestioles qu’il peut y avoir, déjà que je ferme les yeux devant Fort-Boyard quand les gens se retrouvent au milieu des serpents ou araignées…
Nous voilà partis l’après-midi avec chacun notre hamac et un sac à dos, Marcelo notre guide indigène et Luis notre guide caboclo…Installation du campement en commençant par faire un feu, en mettant à rôtir un poulet avec une technique indigène, leçon pour faire un éventail en feuilles de palmier, repas aux bougies, histoires de Luis sur les fantômes et esprits de la forêt (le comique, des fois qu’on n’aurait pas encore assez peur des bestioles), installation des hamacs sous une espèce de cabane en feuilles de palmiers séchées, et là la nuit commence à la lueur d’une bougie, avec des crapauds en bruit de fond accompagnés de dizaines ou centaines d’insectes style grillons ou autres...Côté positif, pas de moustique dans cette zone…Et puis, à un moment, la bougie s’éteint toute seule…Gros moment d’angoisse car on se retrouve chacun dans son hamac dans le noir absolu pour le coup, avec tous les bruits des insectes et avec comme seule attache rassurante la présence de Rex, le chien du lodge. La nuit parait bien longue surtout quand Rex aboît plusieurs fois pour prévenir de quoi, je ne sais pas et je ne veux peut être pas savoir !!! Le noir décuple l’intensité des bruits et le silence absolu n’existe pas dans la jungle, ce sont des insectes, des oiseaux, des crapauds, des feuilles qui tombent etc …. L’arrivée des premières lueurs du jour vers 5h30 est accueillie avec un grand « Alleluia » et avec le grand plaisir d’admirer la forêt qui se réveille !!! Autant vous dire qu’on a apprécié plus que d’habitude le retour sur Manaus le soir dans un hôtel avec un vrai lit, une climatisation et une douche ! Mais on garde tous les 4 en tête le souvenir d’une nuit flippante, certes, mais inoubliable !!!


Repas du soir qui cuit...


Apprentissage pour faire un éventail en feuilles de palmier


L’impression que je garderai est la sensation de la végétation immobile, les eaux des fleuves calmes mais une vie animale qui grouille en permanence sans toujours la voir mais en la ressentant.

Voilà notre escapade amazonienne se referme ici …

 

 

mardi 28 avril 2015

Escale à Fernando de Noronha....



Coucou à tous,



Il était une fois tata Virginie qui reçoit un mail publicitaire de Tripadvisor : « le classement des plus belles plages du monde »…Et comme j’avais sûrement 5 minutes à perdre, je l’ai ouvert…Bien mal m’en a pris ! Je découvre avec surprise que la plus belle plage au monde se situe au Brésil…Vite, une petite recherche sur google pour situer l’endroit…Hum hum…..Je poursuis mes recherches en regardant quelques photos…Waouhhhhhh…..
Gio rentre le soir : « J’ai trouvé nos prochaines vacances » !!!
Je comprends à son regard qu’il est inquiet et doit se dire : « qu’est- ce qu’elle a encore inventé ? »
C’était il y a 2 ans !

Alors un peu de géographie…La plage en question s’appelle «  Baia do Sancho » sur l’île de Fernando de Noronha, inconnue pour moi avant d’arriver au Brésil…


C’est un archipel d’îles d’origine volcanique situé à 360 km des côtes brésiliennes en partant de la pointe nord-est du Brésil (ville de Natal). L’île principale s’appelle aussi Fernando de Noronha et fait 17 km2 et possède une route nationale, la plus petite du Brésil : 7km… Seulement un 1/3 de l’île est autorisé à être exploité, habité, le reste est destiné aux chercheurs, aux études sur l’environnement. La population locale est d’environ 4500 habitants. Sur la carte ci-dessus, la zone de recherche indiquée est malheureusement celle du vol AF Rio-Paris qui s'est écrasé en mer en 2009.

Il y a un aéroport avec des vols qui arrivent de Natal ou Recife, un port et une activité partagée entre le tourisme et la protection de la nature.
En effet, à peine arrivé à l’aéroport, vous devez vous acquitter d’une taxe dont le prix varie en fonction du nombre de jours de présence sur l’île et dont le but est de financer la protection des sites naturels. L’accès à certaines plages est aussi soumis à une entrée payante car ces plages appartiennent à des parcs naturels.
L’archipel est un exemple de préservation de l’environnement, il possède le statut de Parc Naturel et appartient aussi au patrimoine mondial de l’Unesco.
Le fait de n’avoir que 3 vols par jour limite le nombre de touristes, j’avais tout réservé depuis plus de 6 mois (vols et hébergement). Pour aller habiter sur Fernando de Noronha, ou vous vous mariez avec un local ou vous obtenez un contrat de travail avec une entreprise locale donc immigration super contrôlée…A savoir que le nombre maximal de touristes autorisés est inférieur à 500.
Et pourvu que ça dure ainsi, pourvu que les autorités brésiliennes résistent à toute tentative de construction de resort, d’hôtels de luxe, de gros complexe hôteliers…c’est trop bon de trouver des plages de toute beauté, sans une seule construction en vue, entourée par une nature luxuriante…Il y en a pour tous les goûts : plage calme pour plonger tranquillement avec masque et tuba, plage plutôt surf avec des vagues de fou ( l’une d’entre elles est un spot du championnat brésilien), plage pour farniente…Et comme Dame Nature fait bien les choses, l’accès à certaines plages relève de l’aventure sportive et se fait en fonction des marées. Et puis, l’ambiance sur l’île est super cool, tendance hippie-surfeurs-buggy, routes défoncées en pierre ( et le mot est faible !!! j’ai même promis de ne plus jamais me plaindre de l’état des routes à Sao Paulo après avoir roulé à Noronha ).
Pour avoir discuté avec différentes personnes, les avis sont différents. Les personnes qui y sont nés n’imaginent pas quitter ce petit paradis. Par contre, cela semblent dur de s’habituer pour un non-natif de s’habituer à la rigueur de la vie insulaire avec ses contraintes d’approvisionnement, le manque d’activités car il y a la mer et toutes les activités qui vont avec mais rien d’autre, pas de cinéma, pas de centre commercial….Et tout y est plus cher car tout arrive du continent. Par exemple, une petite bouteille d’eau y coûte 5 reais alors qu’elle en coûte 2 à Sao Paulo, l’essence est à 5,40 reais contre 3,20 à SP…


Il faut savoir que tout est soumis à une réglementation très stricte : pas le droit de ramener des pierres, des coquillages, du sable. Véridique car on a vu des caisses avec des pierres, coquillages de toute sorte à l’aéroport et en discutant avec un guide, si vous vous faites attraper en train de marauder un crabe, cela vous coûtera la maudite amende de 5000 reais ( environ 1500 euros…Ca fait cher au kilo !!!! ). Quant aux dauphins, interdit de se baigner intentionnellement avec eux, interdit aux embarcations d’être plus de 2 à proximité des dauphins, interdit de naviguer à plus de 5 nœuds en présence des dauphins…Du coup, c’est un réel plaisir de les voir évoluer dans leur milieu naturel, d’accompagner la route des bateaux !!! A noter que les dauphins de Noronha sont « rotéadors » c’est-à-dire qu’ils sont capables de tourner sur eux-même en sautant.
La situation géographique de Noronha explique aussi le programme particulier de protection des tortues marines. Vous pouvez avoir la chance de voir l’éclosion des œufs de tortues marines et de voir les bébés tortues gagner la mer…Nous n’avons pas eu cette chance, mais on a pu les voir évoluer tranquillement en mer en plongeant simplement avec masque et tuba. 
Animal particulier : le Mubaya, petit lézard noir qui ne se rencontre qu’à Noronha. 
Au niveau cuisine, on a pu apprécier les poissons locaux tels que le barracuda cuit au barbecue enveloppé dans une feuille de bananier…



La plus belle plage au monde : Baia do Sancho…J’ignore si c’est vraiment la plus belle plage au monde. D’ailleurs, sur quels critères se baser ? La couleur de l’eau, l’environnement, les fonds marins, la couleur du sable ? C’est très subjectif…Mais en tout cas, Baia do Sancho est vraiment une très très très belle plage. L’accès se fait par un sentier en pleine nature après avoir payé votre entrée bien sûr, puis il faut descendre 2 échelles construites  dans un espace étroit dans la roche de la falaise puis descendre des escaliers en pierre… Et oui , il faut la mériter cette plage !!! Et arrivé finalement sur la plage, une seule envie : vous jeter à l’eau et aller explorer les fonds marins…sauf qu’en avril, il y a des grosses voir très grosses vagues à passer avant d’arriver dans un endroit plus calme pour plonger…Et là, vous êtes récompensé de vos efforts ! Et si vous avez encore du courage, il y a une cascade cachée dans la falaise où on accède en remontant une sorte de ruisseau avec des plantes qui vous chatouillent les jambes, puis il faut escalader des rochers, éviter de vous accrocher aux lianes qui pendouillent mais encore une fois, vos efforts seront récompensés !

En résumé Baia do Sancho :

-         Facilité d’accès : on oublie, c’est Koh-Lanta pour y arriver !!!
-         Couleur du sable : plutôt doré
-         Environnement : située en bas d’une falaise avec une nature luxuriante en arrière-plan
-         Couleur de l’eau : vert turquoise…
-         Fonds marins : poissons de toutes les couleurs, tortues…
-         Avis perso : l’impression de regarder un reportage de Thalassa et de rentrer dans la télé et déjà envie d’y retourner !!!


Je passe maintenant la plume enfin le clavier à Andrea…


     Salut bon c’est la deuxième fois que j’interviens sur le blog mais cette fois-ci pas vraiment tout seul, je laisse juste un commentaire…


     En premier, si un jour vous venez faire une petite promenade au Brésil je vous conseille fortement FERNANDO DE NORONHA c’est un endroit magnifique il y a plein de choses qu’on ne voit pas tous les jours comme des buggys taxi on bien des tortues de mer et plein d’autres choses et en particulier des paysages extraordinaires. Je vais maintenant vous parler d’une activité que je n’avais jamais vu auparavant qui s’appelle le PlanaSub. Ca consiste à être tiré par un bateau au bout d’une corde accrochée à une planche que vous tenez dans les mains que vous pouvez diriger soit à droite soit à gauche comme bon vous semble ainsi que vers le bas en apnée, ceci sers à observer les animaux marins !!!!
Mon avis sur cette activité : je pense que ce sera dur en retrouver autre part.
Même si il y a un peu d’eau qui rentre dans le masque, et des algues dans le visage, je voudrais en refaire !!!!

J’espère que ça vous a plu …

A bientôt !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!





Un mubaya


Moyen de locomotion le plus développé sur l'île


Même des taxis-buggy !


Coucher du soleil avec mer calme


Coucher du soleil avec mer nettement moins calme !




Cimetière de planches de surf cassées !!! 
Pas étonnant vu les vagues ...



Flipper le Dauphin et ses potes !





Baia do Sancho, vu d'en haut...Maintenant, il faut descendre : 





Vue côté mer avec la végétation, la falaise et ...les vagues à passer


Baia do Sancho, vue panoramique


Une autre plage appelée Baia dos Porcos avec les 2 rochers en face...
2ème plus belle plage du Brésil selon les locaux !








dimanche 12 avril 2015

Campos do Jordão....ou la montagne au Brésil

Bonjour à tous,


J’espère que vous n’avez pas eu de crise de foie suite à Pâques !!!

Pour un français au Brésil, aucune chance d’avoir une crise de foie, les chocolats brésiliens étant, comment dire, différents, oui, c’est ça, différents…puisqu'ils ne fondent pas à température ambiante car ils sont enrichis en sucre…Adieu le 80% de cacao amer…
Et le prix des œufs en chocolat pour Pâques étant ce qu’ils sont pour les marques type Lindt ou Kinder,  on ne risquera pas la crise de foie…



Gros oeuf Lindt…139,90 reais soit environ 43 euros ….


Cette année pour Pâques, ras le bol des plages paradisiaques, allez , hop, tout le monde en voiture direction la montagne…

Mon cerveau : ça va pas non ? La montagne, au Brésil ?
Giovanni : ma il va faire froid ?
Moi : euh ben non, on est au Brésil quand même….Grave erreur !!!!

Direction une ville appelée Campos do Jordão, environ 200km et 2h15 de Sao Paulo sans embouteillages. Je précise bien « sans embouteillages » car les durées peuvent vite virer au cauchemar en cas d’embouteillages, on a quand même mis 11h pour faire Paraty- Sao Paulo soit 300 km…

Revenons à Campos do Jordão , nom bien brésilien, et architecture absolument pas brésilienne….C’est un petit village niché à 1700 mètres d’altitude, municipalité d’ailleurs la plus haute en altitude du pays, avec des chalets et des rues pavées dans la plus pure tradition des villages suisses ou autrichiens ou encore allemands…De  quoi vraiment perdre ses repères…C’est complètement décalé de se retrouver à la table d’un bar appelé «  Baden-Baden » ou un autre qui s’appelle « Aspen », avec les menus qui suivent à savoir de la choucroute ou de la fondue… Déambuler dans les rues pavées de Campos offre un spectacle tout aussi intéressant : pulls en laine façon “rétro-années 1970” fièrement mis en avant dans les vitrines, familles paulistas s’émerveillant du froid et s’empressant d’acheter une grosse doudoune ou encore des toques  en fourrure….

J’ai été tellement étonnée de trouver ce village au Brésil que j’ai voulu en comprendre l’origine : la première pension construite accueillait des patients souffrant des poumons - Campos devenant une ville de cure - . C’est au déclin des sanatoriums que la ville s’est progressivement transformée en station touristique, l’architecture montagnarde importée d’Europe - toits en pente et semi-coupés, colombages - se développant par la même occasion.
Après la fin de de la Seconde Guerre Mondiale, une partie des immigrés allemands,  se lancèrent dans l’hôtellerie. Encore aujourd’hui, la qualité de la finition des bâtiments est révélatrice. Depuis les années 1970, le tourisme est en plein essor et Campos do Jordão est aujourd’hui un lieu très prisé des Paulistas ( habitants de Sao Paulo) en juillet et août pour goûter au froid hivernal et douceurs chocolatées.

Au niveau activité, une grande variété est proposée pour découvrir les paysages vraiment superbes : excursions, escalade, delta-plane, quad, cheval, vélo ….on a découvert le musée en plein air de Felicia Leirner où ses sculptures trônent au milieu d'une forêt d'araucarias.

Côté gastronomie, comme je vous l’ai mis plus haut, vous pouvez déguster une choucroute et ils proposent aussi des rodizios de fondue…Alors, le principe du rodizio est simple : c’est un prix fixe et vous pouvez manger à volonté…Au Brésil, c’est une formule très développée, vous trouverez des rodizios de tout : de sushis, de pizzas, de pâtes, de viande…A Campos do Jordao, on vous propose un rodizio de fondues…cela comprend une fondue de viande, une fondue de fromage et une fondue de chocolat pour finir des fois que vous auriez encore faim !!!…La fondue de viande : globalement pas mal selon les enfants et Gio…La fondue de fromage, je l’ai goûté…bon, on oublie si on a déjà goûté une fois dans sa vie une vraie fondue savoyarde… quant à la fondue de chocolat, pas mal, pas mal !!!

Au niveau température, quand le soleil brille en journée, il fait très agréable mais dès qu’il disparait, l’humidité ressort et ça caille…surtout dans notre petit chalet encore plus haut que le village, on a bien apprécié la cheminée et les couvertures !

Bref une ambiance très sympa pour un week end de Pâques au Brésil avec un air européen….














Musée de Felicia Leirner



Petite pause où même le chocolat chaud est servi dans un gobelet "suisse"